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Journée mondiale du tourisme responsable : retour sur la journée du 2 juin

Cette année encore, et comme depuis 9 ans, un grand colloque s’est tenu à Paris le le 2 juin à l’occasion de la Journée Mondiale pour un Tourisme Responsable, autour de 200 professionnels du tourisme.

Le grand thème sur lequel ont planché les experts cette année ? « Faut-il communiquer son engagement pour un tourisme responsable ? « . Communication et tourisme responsable sont en effet encore difficiles à concilier, l’épée de Damoclès du greenwashing, consistant en une exagération de la communication d’une entreprise vis à vis de ses actions environnementales, flottant souvent au dessus de la tête des grandes entreprises touristiques d’après les médias.

Communiquer oui, mais bien communiquer sur ses actions en faveur du tourisme responsable, voici l’un des grands préceptes qui a pu être énoncé lors de cette journée où de nombreux professionnels ont pris la parole.
Pour communiquer sur ses engagements responsables, les professionnels invités ont alors évoqué quelques mots-clefs essentiels : la cohérence, le bénéfice consommateur, mais aussi l’implication des parties prenantes.
La question du marketing a été posée largement : ainsi, lorsque l’on propose un service de tourisme responsable faut-il avoir une orientation marketing ? La réponse est oui ! Si le terme Greenmarketing n’est pas toujours appréciée des professionnels invités, il est cependant important de pouvoir communiquer sur ses activités liées au tourisme responsable, d’autant plus que nous sommes aujourd’hui encore aux balbutiements de la connaissance de ce marché pour le grand public.

 

L’importance de la formation et de la sensibilisation, à la fois des clients et futurs clients, mais aussi des professionnels du tourisme, a été évoquée dans la table ronde n°2 « Comment éviter le greenwashing ? ». Pour Eric Raulet, coordinateur du Mooc en écotourisme et directeur de DefisMed, c’est d’ailleurs le grand défi à mener, celui qui permettra de faire avancer les choses et de stopper les opérations malheureuses de Greenwashing.

Le tout est aussi d’apprendre à connaitre les véritables acteurs de ce mouvement, reconnus comme tels notamment grâce aux labels existants : nous pensons notamment au Label Garantie Tourisme Equitable et Solidaire, attribué par l’ATES permet par exemple d’offrir plus de transparence aux clients et a été par exemple octroyé à Vision du Monde.

Vivement l’année prochaine pour de nouveaux débats autour du tourisme responsable !

 

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